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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 09:30

Salut les amis! Je vous avoue que cet article a déjà été publié en octobre 2011 mais j'ai eu envie de le mettre à jour parce que l'autre jour j'ai publié Influencable petit caméléon et celui-ci m'est revenu en mémoire.

 

 

Je suis une incorrigible nostalgique.

En fait pour comprendre l'article d'aujourd'hui, il faut remonter à mon enfance et à ma scolarité.

J'ai toujours eu très peu d'amis (aujourd'hui encore, sauf que je ne vois plus ça comme un inconvénient). Et bêtement, comme beaucoup d'enfants, je voulais être populaire, je voulais qu'on m'aime.

Toute mon enfance jusqu'en classe de 3è, j'ai été cataloguée intello parce que j'avais d'excellents résultats scolaires. Les autres ne m'aimaient pas, je pensais bêtement que c'était mes notes. Alors quand mes parents ont dû déménager à mon entrée en classe de seconde au lycée, j'ai pris la décision de devenir quelqu'un d'autre, j'ai voulu gommer ma personnalité, je me suis arrachée un bras pour entrer dans le moule. Personne ne me connaissait dans ma nouvelle ville, c'était le bon moment pour exister enfin.

J'ai fait ce que les psy appellent de l'inhibition intellectuelle, je me suis "nivellée", apparemment ce serait courant chez les surdoués qui ne sont pas détectés jeunes. Enfin, ça je ne le sais que depuis quelques mois, parce que sinon avant mon bilan psychométrique, j'étais persuadée de n'être qu'une demeurée, moins que rien qui ne comprenait jamais rien à la vie. Depuis, j'ai compris que mon sentiment d'inadaptation sociale vient d'autre chose qu'un problème d'ordre psychiatrique (lire WAIS bilan psychométrique adulte: je me suis décidée à le passer et Etre surdoué, ça implique des inconvénients...).

 

Seulement, entre temps, j'ai perdu ma vraie moi.

 

J'ai tellement voulu être quelqu'un d'autre que je ne sais plus qui je suis vraiment. Qu'est-ce que j'aime? Est-ce que j'aime les choses que je crois aimer pour faire plaisir aux autres ou est-ce que j'aime parce que j'aime vraiment?

 

Alors j'aime bien remonter à la période avant tout ça et me rappeler des choses que j'aimais sans interférences extérieures. Et à bien y regarder, j'ai préféré effacer cette fille que j'étais. Pourquoi? C'est si bête.

J'annonce haut et fort, même si certains vont crier à la débilité profonde: quand j'étais plus jeune, j'adorais les mangas et les jeux vidéos ET J'AIME TOUJOURS!

J'y ai renoncé pour être plus "normale" aux yeux des autres. J'ai arrêté de jouer et j'ai arrêté de lire des mangas. Oui c'est débile. Je devrais être moi-même, sans me soucier de ce que les autres vont penser.

 

Alors voilà une petite nostalgie d'une de mes premières consoles: l'Amiga 500+. A l'époque, les jeux étaient sur des disquettes et on jouait sur un pauvre joystick quand on ne jouait pas au clavier et à la souris (à cette époque, envisager une console comme Kinect, wouaw). C'est mon cousin qui laissait l'Amiga chez nous parce que l'appartement de sa mère ayant déjà été cambriolé (vive la cité des Bosquets à Montfermeil dans le 93), il trouvait ça plus sûr (aucune raison qu'on soit cambriolé nous, on n'avait rien et ça se voyait). Tous ces jeux étaient des jeux piratés, c'était tellement facile à cette époque de copier une disquette...

Voici un exemple de tous ces jeux qui m'ont amusée des heures et des heures:

 New Zealand Story

 Pinball Dreams

 Pinball Fantaisies

 Lemmings 1 et 2

 Turrican 1 et 2

 Flashback

 Lotus Turbo Challenge 2

  Supercars 1 et 2

 Chuck Rock

 Blues Brothers

 Dyna Blaster

 IK+

 Pang (j'ai mis exprès le niveau du jeu qui se joue devant Angkor Wat au Cambodge^^)

 Nitro

 James Pond 1 et 2

 Double Dragon 3

 Bubble Bobble (kawai à souhait)

 SWIV (ce jeu se jouait à 2 donc avec mes frères et ma soeur, il fallait être soit l'hélicoptère soit le tank et se protéger mutuellement en tirant en l'air pour le tank et en tirant au sol pour l'hélico pour faire bouclier contre les assaillants)

 Rodland (je l'adorais celui-là, si mimi, même si les pauvres animaux avaient l'air d'avoir mal quand on les balançait au bout de nos baguettes)

 Apidya

 Shadow Dancer

 Thunder Jaws 

 Zool (je l'adorais aussi, ce monde plein de bonbons)

 Indy Heat

 Rainbow Islands

 Battle Squadron

 Agony (ouais vous incarnez une chouette)

 Prince of Persia

 Project X

 Alien Breed 3D

 Doom (ce jeu me flanquait une trouille phénoménale et j'y jouais quand même malgré la tachycardie)...

 

Mes consoles préférées ensuite resteront toujours celles de Nintendo: j'adore la Super Nintendo! Et il me reste une GameBoy Color et une DS Lite qui sont à moi et que je prête généreusement à Fiston de temps à autre. Pour toute la famille, nous avons maintenant une Wii U (mais n'achetez pas Zombie U c'est nul). Et j'ai le rêve secret de posséder un jour à nouveau la GameBoy ainsi que les jeux auxquels j'ai pu jouer de longues heures à l'époque (même Tetris, bien que j'ai déjà fait décoller la fusée à plusieurs reprises quand j'étais petite).

 

Voilà une petite vidéo de 100 jeux d'Amiga en 10 minutes, à regarder directement sur youtube pour avoir le nom du jeu qui s'affiche en bas de l'écran: ICI

 

Voilà, vous voyez, chers lecteurs, je vous avais prévenus que l'article d'aujourd'hui ne parlerait pas de grand chose d'intéressant, j'essaye juste de retrouver ma vraie moi mais elle n'est pas forcément adaptable à ma nouvelle vie. Alors nostalgie.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 15:15

http://s.tf1.fr/mmdia/i/80/4/sms-smartphone-texto-portable-11074804bitbm_1713.jpg?v=1

Bonjour à tous!

 

Quand j'ai le temps, je regarde les statistiques du blog pour savoir ce que les lecteurs ont lu et s'ils étaient plus nombreux que d'habitude (vous êtes environ 250 par jour en ce moment). Mais aussi pour savoir comment ils sont arrivés sur ce blog.

 

Certains internautes sont arrivés ici en juillet 2014 (en fait j'ai rédigé cet article à cette date mais je ne l'avais pas publié), donc quelqu'un a mis un lien vers mon blog depuis cet url:

http://coincanape.purforum.com/t210p540-le-topic-des-morutons (c'est un forum privé, on ne peut pas y accéder sans être inscrit donc j'ignore ce qu'est le sujet de ce topic mais je suppose que ça parle de mutants morue-thon ou morue-mouton).

 

Ce qui m'a rappelé qu'il y a quelques années de ça, je passais ma vie sur un forum. Vraiment. MA VIE.

 

J'étais enceinte de mon premier enfant, j'étais une solitaire (je le suis toujours), je me posais plein de questions alors au début de l'année 2008, je me suis inscrite sur un forum spécifique pour femmes enceintes et mamans.

 

Au début, je me contentais de lire les topics qui pouvaient répondre à mes questions puis finalement n'y trouvant pas de réponses satisfaisantes à mon goût (n'oublions pas que je suis une perfectionniste et une éternelle insatisfaite), j'ai fini par trouver les réponses ailleurs. Mais j'ai continué à lire les topics de ce forum, bien que le langage si particulier des kikoolol me pique les yeux. L'interface était attrayant, les topics étaient classés correctement par catégories, on s'y retrouvait bien, mais surtout, j'ai réalisé que certaines utilisatrices nouaient des liens entre elles parce qu'elles fréquentaient le forum très régulièrement.

J'ai longuement lu le topic où on pouvait venir se plaindre de son horrible BM, la fameuse belle-mère. Ensuite je me suis présentée et j'y ai beaucoup contribué à l'époque, j'étais encore remontée contre la mienne pour tout ce qu'elle m'avait fait subir (aujourd'hui ça va beaucoup mieux entre elle et moi alors je vais rester agréable à ce sujet).

J'ai aussi participé à un topic sur les enfants métisses, puisque ce serait le cas de mon enfant franco-asiatique. C'est là que j'ai rencontré une de mes meilleures amies à l'heure actuelle (je t'embrasse fort si tu me lis ma poule). Puis j'ai contribué à répondre à certains topics comme par exemple ceux où des filles désespérées demandaient "suis-je enceinte?" en énumérant leurs supposés symptômes (j'ai les seins douloureux, j'ai des nausées, j'ai le bas-ventre qui tire, je fais de l'aérophagie, j'ai des boutons...) voire la manière dont ça aurait pu arriver. Evidemment la seule réponse logique possible à faire est "va faire un test de grossesse".

 

Puis j'ai intégré des groupes. Oui. Moi.

J'ai réussi à me faire des copinautes (je ne te traduis pas copinaute, tu peux lire le Petit Dico Franco-Fofo sur le blog de McMaman pour avoir un petit lexique du langage usuel sur un forum, si tu en as le besoin, blog très rigolo au passage).

 

Petit à petit, je passais de plus en plus de temps sur ce forum, jusqu'à y rester connectée quasiment toute la journée. Je faisais même partie des plus gros contributeurs. Mon statut de presque no-life me le permettant (je précise que ça ne m'a jamais empêchée de bien faire mon travail puisque je suis quelqu'un qui est capable de faire plusieurs choses en même temps, mes employeurs sont très satisfaits de moi). Mais mon Chéri n'appréçiait pas trop que je passe autant de temps connectée même quand j'étais avec lui le soir. On se prenait souvent la tête à ce sujet.

Moi je m'entêtais à lui répondre que les filles avec qui je parlais étaient devenues des amies, des vraies. Que sur ce forum on écoutait ce que j'avais à dire, qu'on me trouvait intéressante (pour une fois) et qu'il m'arrivait d'aider des gens, de me sentir utile, j'apportais des réponses développées et argumentées à certaines questions. J'échangeais pas mal sur les sujets qui me tenaient à coeur comme le développement durable, les couches lavables, l'allaitement ou encore la diététique/nutrition et le végétarisme. Mais j'y passais MA VIE.

Il y a néanmoins certains messages que j'ai postés à l'époque que je regrette maintenant.

Par exemple la fois où une maman est venue parler de ses déboires conjugaux avec son homme qui la battait. ils avaient un enfant en bas-âge, elle était revenue nous dire qu'elle retournait avec lui parce qu'il avait promis qu'il regrettait et qu'il ne le ferait plus. Je m'étais emportée en lui disant que cet homme l'avait déjà frappée une fois, qu'il recommencerait et que si ça se trouve, il frapperait leur enfant un jour. Mais finalement, de quoi je me mêle? Qui suis-je moi à travers mon écran et mon clavier pour les juger alors que je ne les connais même pas? De toute façon, est-ce que mes messages visant à secouer cette fille l'aidaient vraiment? Je ne pense pas. Et je ne sais pas ce qu'elle est devenue.

Et cette fois où une autre maman est venue parler des soupçons qu'elle avait sur son ex-beau-père, parce que le papa déposait la gamine chez le grand-père plutôt que de s'en occuper lui quand c'était son tour de garde (ils étaient séparés). Apparemment la petite parlait et disait des choses qui pouvaient laisser croire qu'elle avait subi des attouchements de son grand-père. La maman nous tenait au courant de l'avancée de ses soupçons, jour après jour. Cette histoire m'a beaucoup remuée, comme à chaque fois que j'entends que des enfants sont victimes de gros malades qu'il faudrait enfermer pour toujours (je ne suis pas pour la peine de mort).

J'ai été très virulente à son encontre. Je trouvais qu'elle prenait trop de temps pour réagir, je la jugeais mauvaise mère. Je ne comprenais pas pourquoi elle continuait de laisser cette enfant innocente à cet homme alors que visiblement la petite ne voulait pas y aller. J'ai même fini par me prendre la tête avec une très bonne copine qui la défendait, parce que je m'acharnais sur cette pauvre maman (toi aussi si tu me lis je t'embrasse fort ma poule), j'avais fini par croire que ce n'était qu'un troll qui s'occupait comme il pouvait sur notre fofo à nous.

Du coup, je n'y ai pas été de main morte. Jusqu'au bout, je l'ai traitée comme un troll, parce que pour moi à ce moment-là, une bonne maman empêcherait sa fille par tous les moyens d'aller chez celui qu'elle soupçonne de lui faire du mal. En tout cas, c'est ce que j'aurais fait moi. Mais je crois que la phrase de ma copine a fait tilt dans ma tête quand elle m'a dit "tout le monde ne fonctionne pas comme toi, tu es trop dure". Cette prise de tête m'avait perturbée mais j'admirais ma copine qui était douce et gentille avec tout le monde en toute circonstance (ce que je me sens incapable de faire).

 

Parce qu'en fait, faire partie d'un gros groupe, populaire qui plus est, ça fait tourner la tête (on parle de phénomène d'appartenance groupale). Ca te fait te sentir puissant. Tu perds un peu tes repères, ton jugement entre ce qui est bien et ce qui est mal est pollué (lire l'étude que je vous mets en lien en fin d'article). Et là tu réalises que c'est comme à l'école. Rappelle-toi: au collège ou au lycée, tu voulais à tout prix faire partie des populaires, tu voulais qu'ils te laissent traîner avec eux, tu as tout fait pour ça, tu voulais tellement qu'on t'aime toi aussi. Et sans t'en rendre compte, paf, tu deviens toi aussi parfois cruel (tu peux lire mon article sur la sociométrie dans les groupes ou celui sur l'intelligence sociale qui aborde les phénomènes de groupe)

Bon, je dois admettre qu'il y a eu une fois où j'ai terrorisé une pauvre internaute sur ce forum et j'étais la seule mise en cause. Il faut dire qu'elle m'avait énervée pour je ne sais plus quelle raison (je vous jure, impossible de m'en rappeler) et pour lui fermer son clapet une bonne fois pour toutes, j'ai lu l'ensemble de tous ses posts sur le forum (ça ne m'a pris qu'une vingtaine de minutes) et j'ai condensé toutes les infos perso qu'elle avait disséminé ici et là puis j'ai tout listé d'un coup, en un seul message qui lui était adressé sur le topic de notre désaccord. Elle venait de telle ville, elle avait fait une fausse couche à telle date (je lui avais quand même dit que j'étais désolée de l'apprendre), elle exerçait tel métier, ses enfants avaient tel âge, quel était son plat préféré, sa destination pour ses prochaines vacances, enfin vous voyez ce genre de choses qui, alignées les unes à la suite des autres, commencent à dépeindre qui vous êtes. Et n'importe qui aurait flippé à sa place.

 

Ca c'est pour les choses que je regrette.

 

Maintenant ce forum m'a tout de même apporté beaucoup. Comme des amies, des vraies. Celles qui prennent des nouvelles pour réellement prendre des nouvelles (pas pour aller ensuite dire du mal de moi dans mon dos), celles qui souhaitent vraiment savoir si tu vas bien, celles pour qui tu comptes et qui t'écoutent alors que tes problèmes n'en sont pas vraiment aux yeux des gens... Ca m'a aussi ouvert les yeux sur le fait que le virtuel doit parfois rester à sa place virtuelle et ne pas prendre le pas sur la vraie vie. Le personnage virtuel n'est pas toujours ce qu'on croit dans la vraie vie.

 

Comment je me suis détachée de ce forum alors que j'ai passé 3 années dessus pratiquement 24H/24?

Naturellement en fait.

J'ai fait une fausse couche, j'ai perdu mon bébé lors de ma seconde grossesse. J'ai ouvert un topic pour en parler, j'avais besoin de mettre des mots pour évacuer tout ça. J'ai reçu beaucoup de messages de soutien, vraiment beaucoup, ça m'a touchée, j'allais de moins en moins sur le forum, j'essayais de tenir le coup mais c'était devenu trop difficile de lire toutes ces femmes enceintes.

 

Puis je n'étais pas vraiment moi-même avec les groupes qui m'avaient admise, les rares fois où je me suis dévoilée un peu, j'ai eu l'impression que ça ne collait pas, qu'elles préféraient la fausse moi que je jouais pour être avec elles, j'ai eu peur d'être à nouveau rejetée, comme à l'école. J'étais un personnage superficiel qui se marrait et riait parfois aux dépens des autres, cette fausse amitié ne tenait à rien.

 

Une fois j'ai raconté au groupe dans lequel j'étais le plus souvent la façon dont le père de ma mère a trouvé la mort. C'est quelque chose que je raconte rarement. Parce que c'est presque risible, comme dans un cartoon. Et bien, personne ne m'a crue. Enfin si peut-être, mais on m'a dit "c'est quand même difficile à croire". La confiance règne. Je m'en suis mordue les doigts.

Dans les années 60, le Cambodge n'avait pas encore subi la guerre, ma mère était petite et toute sa famille s'apprêtait à manger en extérieur. Mon grand-père que je n'ai jamais pu connaître donc, a été foudroyé alors qu'il tenait un couteau, pointe vers le haut, il allait découper la nourriture pour la partager. Il est décédé sur le coup, devant toute sa famille. Ma pauvre mère a vu la vie quitter le corps de son père en l'espace d'un éclair, sans mauvais jeu de mots. C'est quand même difficile à croire n'est-ce pas? Pourtant l'APF (l'association Protection Foudre) rapporte, en France, 10 à 30 décès par an dus à la foudre, vous pouvez vous instruire un peu en lisant CA.

3 ans à partager mon quotidien avec ces parfaites inconnues, croyant qu'elles étaient devenues bien plus. C'est après cette histoire que j'ai compris.

J'ai traversé ma dépression en 2011, je me suis complètement isolée. J'ai ouvert mon blog. Il me prend pas mal de temps parce que même si je publie moins souvent qu'avant, la préparation et la rédaction d'un article sont chronophages: j'effectue des recherches, je lis beaucoup et je condense, je me relis et je corrige mes tournures de phrases, je mets des liens vers les sources que j'ai séléctionnées (parce que je ne vous mets pas tout ce que je lis!), je choisis des images, il m'est impossible de faire ça en 10 minutes.

J'ai gardé contact avec une poignée de copinautes mais je n'ai plus de nouvelles de personne d'autre.

Je suis toujours un peu cyberdépendante mais j'évite ce qui ressemble de près ou de loin à un forum. Je lis plein de choses différentes, diverses et variées sur le net, selon mes envies, en fait dès qu'un sujet de réflexion me passe par la tête, j'ai besoin de trouver des réponses et je cherche, je cherche, je cherche. Si j'avais eu internet quand j'étais petite, je crois que je serais pire qu'aujourd'hui :D.

Mon smartphone, c'est mon précieux. Dès que j'ai un moment, je le dégaine et je lis ce que je trouve par exemple l'historique autour d'un film que j'ai bien aimé (j'ai adoré le thriller coréen The Chaser diffusé il y a quelques jours sur la TNT, vous saviez qu'il avait eu une standing ovation de 10 minutes au festival de Cannes en 2008 et qu'il était inspiré d'un vrai serial killer coréen?), comment fabrique-t-on la céramique (si quelqu'un a un four de potier, j'essayerais bien) ou un des 20 livres numériques/électroniques (appelez-les comme vous voulez, apparemment il y a une appellation officielle mais tout le monde dit "électroniques") qui sont stockés à l'intérieur. Pour lire les livres, j'utilise l'application Androïd Mantano Reader et pour les bandes dessinées que j'utilise Perfect Viewer (après avoir si besoin dézippé les fichiers à l'aide de l'application ZArchiver).

Je passe aussi énormément de temps sur Pinterest . J'adore. Je reste anonyme, il n'y a besoin de parler à personne (quoique, hier pour la 1ere fois j'ai reçu un gentil message d'une femme qui me disait que je devais avoir l'air d'être quelqu'un d'intéressant vu les tableaux que j'ai et le nom que je leur ai donnés, ça m'a fait plaisir) et c'est très enrichissant pour la créativité.

Je n'ai pas de compte Facebook, ni Twitter, je n'aime pas le principe (j'ai essayé FB durant 24h et il m'est arrivé de lire certains tweets navrants). J'ai un compte Instagram mais c'est un compte privé où je suis surtout quelques copains qui habitent loin et je n'y suis pas très active, je prends des photos de mes enfants, de mes chats et de ce que je mange.

Et la vie réelle dans tout ça? J'ai l'impression que je n'ai personne dans mon entourage qui soit passionné par tout et rien à la fois comme moi, avec qui je pourrais échanger ou apprendre sur tout et n'importe quoi, sans que ça ne fatigue tout le monde.

J'ai conscience que je ne devrais pas m'enfuir dans ce cybermonde qui m'attire, je devrais me mêler un peu plus au vrai monde qui m'entoure, selon ce qu'on attend de quelqu'un de vivant, d'équilibré et d'enjoué, mais... J'y travaille.

 

Et vous, quel est votre rapport à internet? Vous surfez occasionnellement? Beaucoup? De façon maladive comme moi?

 

 

 

Pour en savoir plus sur les addictions: revue Toxibase n°6 juin 2002 (la partie sur la cyberdépendance commence à la page 11)

CNRS et université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (Armelle Nugier, Paula M. Niedenthal et Markus Brauer): Influence de l'appartenance groupale sur les réactions émotionnelles au contrôle social informel

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 16:30

Est-ce que nous aimons les choses que nous aimons parce que nous les aimons vraiment ou est-ce parce que durant notre socialisation quelqu'un a eu de l'influence sur nous?

Après le bilan psychométrique de Fiston, la psy nous a mis en garde: il est très complaisant et cherche déjà beaucoup à s'adapter à ses camarades d'école. Il pourra être tenté d'aimer les mêmes choses que les copains alors que ça ne l'intéresse pas vraiment. Nous devons veiller à ce qu'il ne se restreigne pas, qu'il continue d'avoir un éventail large de centres d'intérêt comme maintenant, qu'on l'aide à rester lui-même en quelques sortes.

La socialisation est le processus par lequel les individus participent aux relations sociales et apprennent à vivre en société (socialisation primaire pendant l'enfance, socialisation secondaire à l'adolescence et à l'âge adulte).

Les individus adoptent les normes et les valeurs du ou des groupes auxquels ils appartiennent (la famille, le groupe d'appartenance/de contact), ils apprennent le rôle qu'ils doivent jouer au sein de ces groupes. Un individu peut modifier sa socialisation (nouvelles normes, nouvelles valeurs, nouveaux rôles) par envie d'intégrer un autre groupe, le groupe de référence, celui qu'il admire et prend pour modèle. C'est la socialisation anticipatrice.

La conformité au groupe? L'imitation des modèles? Les autres comme agents socialisateurs?

N'est-il pas facile de se perdre soi-même tant nous souhaitons être accepté, obtenir une place ou une reconnaissance dans notre famille, dans notre groupe d'appartenance ou notre groupe de référence? 


Fatalement, je repense à la petite fille que j'étais à l'âge de Fiston.

Nous étions très pauvres. Réfugiés politiques cambodgiens, nous sommes arrivés au début des années 80 en France sans rien. Le salaire d'ouvrier de mon père ne nous permettait pas toujours de manger à notre faim. Néanmoins il s'arrangeait pour m'offrir régulièrement un nouveau livre, parfois une BD, parfois un roman (les romans à 10 francs à Carrefour!) et parfois grâce à son CE une encyclopédie. Il entrait dans ma chambre et posait juste le livre là où je le trouverais.

Parfois je dévorais ce livre en quelques jours, parfois je n'y touchais pas du tout, mon père ne m'obligeait pas à le lire.

Il m'a offert les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet à 8 ans et je ne l'ai jamais ouvert. Il m'a offert Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand à 9 ans et c'est encore ma pièce préférée à l'heure actuelle. Il m'a offert un livre sur les fantômes en Ecosse quand je devais avoir 11 ans, je l'ai dévoré et je l'ai vite donné à quelqu'un pour m'en débarrasser tellement j'ai la trouille des esprits tourmentés xD.

Par contre, lorsqu'il s'agissait d'un livre que je devais lire de façon obligatoire pour l'école, personne ne pouvait me le faire lire en entier, je ne voulais pas. Je lisais un peu le début, un peu le milieu et un peu la fin avec la couverture et je m'en tirais avec une bonne note quand même mais je ne voulais pas lire un livre juste parce que j'y étais obligée.

Je me demande si j'aime lire parce que j'ai eu l'opportunité de lire beaucoup ou si c'est parce que mon père s'est rendu compte que j'aime lire qu'il m'a offert tous ces livres. Ni lui ni moi ne le savons mais je l'ai remercié de m'avoir offert tous ces livres.

 

J'ai l'impression que tout ce que je sais, je l'ai appris dans les livres. A chaque fois que je cherchais quelque chose, je commençais d'abord à regarder dans les livres (il n'y avait pas internet comme aujourd'hui).

Quand, à l'adolescence, j'ai eu envie de ne plus être une bouffonne sans ami (= l'équivalent d'une boloss d'aujourd'hui), c'est-à-dire que j'ai voulu être plus comme les autres filles, j'ai commencé à étudier des magazines féminins (comme Jeune et Jolie!) pour "me trouver une personnalité". Je me rappelle qu'à l'époque, j'étais persuadée que je n'en avais aucune alors qu'aujourd'hui je réalise plus que jamais que c'était en fait tout le contraire.

J'apprends dans ces magazines les rudiments de la mode (mais je n'ai pas les moyens de porter des fringues branchées), les noms des groupes de musique qu'il faut connaître, les films qu'il faut avoir vu, en 1998 alors que la coupe du monde se joue en France, je m'intéresse même au foot jusqu'à apprendre les règles pour pouvoir commenter un match s'il le fallait et paraitre intéressante. Pourtant si vous saviez ce que je m'en cogne du foot!

Je me pose aussi la question des passions ou des hobbies qu'on choisit. Par exemple, je n'ai jamais fait de randonnée de ma vie mais est-ce que j'aimerais la randonnée si on m'avait proposé d'en faire? J'ai une collègue qui a essayé la plongée avec son petit copain de l'époque et elle n'a plus le mec mais a gardé la plongée comme passion.

Les années ont passé, je me suis intéressée à des tas de choses qui ne m'intéressaient pas pour mieux m'intégrer à des groupes... Qui ne m'intégraient jamais vraiment. Je ne les vois même plus aujourd'hui.

Aujourd'hui, j'aimerais retrouver la vraie moi qui s'est perdue à force de vouloir se conformer à des groupes de référence bidons. Je m'affirme maintenant et je n'ai plus honte d'aimer les choses que j'aime, je n'ai plus honte d'être qui je suis mais je n'arrive pas toujours à saisir la nuance entre ce que j'aime vraiment et ce que je croyais aimer.

J'aimerais éviter à Fiston d'avoir à faire ce long travail sur lui plus tard.

 

Alors qu'en pensez-vous? J'aurais bien developpé encore plus le sujet mais j'en aurais trop à dire. Vous pensez que vous aimez les choses que vous aimez parce que vous les aimez vraiment ou peut-être parce que vous avez été influencé?

Comment sont nées vos passions? (vous pouvez vous lâcher, je vous promets que je lirai TOUT)

 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 16:30

Overblog a remis récemment la possibilité d'inscrire son blog dans une communauté et j'ai reçu une proposition pour partager certains de mes articles dans l'une d'elles. Mais je ne suis pas dans le délire "communauté" tout ça et puis je ne pense pas y avoir ma place, j'ai l'impression que mon blog fourre-tout est inclassable.

Au tout début de ce blog, j'ai intégré quelques communautés mais je ne le ferai plus. En plus il n'y avait pas vraiment d'avantages puisque ça n'apportait pas tant de visibilité que ça.

En inscrivant mon blog sur un portail web ou un site communautaire comme Hellocoton qui est LA référence et qui se vante de rassembler plus de 25000 blogs féminins, je pourrais avoir plus de visibilité et donc avoir l'opportunité d'agrandir mon lectorat. Tentant non? Parce que si on couche nos idées sur le web et pas sur un carnet papier, c'est pour être lu, en principe.

Sauf que je n'ai pas envie que mon blog soit lu par n'importe qui.

Quand je dis n'importe qui, je pense à l'internaute qui ne se sent pas concerné par les thèmes abordés dans mon blog, parce qu'évidemment, mon blog n'étant pas protégé par mot de passe, n'importe quel internaute peut tomber ici par hasard.

Mais en passant par un moteur de recherche en tapant des mots-clés précis, c'est dans un but précis que l'internaute arrive ici.

En général, il recherche quelque chose concernant les surdoués, le végétarisme, les petits gestes écolo ou une recette bien particulière et bingo va cliquer sur l'une des miennes qui lui est suggérée par le moteur de recherche.

Si ce qu'il trouve lui plait, il finira par revenir. Ou pas. C'est parfois aussi une question d'affinités. De toute façon j'ai une personnalité un peu chelou alors si vous revenez c'est que ça ne vous dérange pas.

Je lis des tas de blogs où il y a de très nombreux commentaires sous les articles qui se contentent d'une phrase bateau sans développement comme "totalement d'accord avec toi" ou "ça fait envie" (pour les blogs culinaires) et hop, les personnes qui commentent comme ça n'oublient par contre jamais de glisser l'url de leur blog à elles.

On sent qu'elles se sont obligées à écrire un truc par politesse (= je visite ton blog pour que tu visites le mien) ou qu'elles le font uniquement histoire de grapiller quelques visites sur leur blog à elles. Attention hein, c'est normal de donner l'url de son blog dans un commentaire, ce que je reproche c'est le commentaire creux.

Sur mon blog, vous êtes, en moyenne, 230 à 250 visiteurs par jour et c'est clair que vous ne commentez pas tous.

Je vous en remercie!

Si c'est pour laisser un commentaire non constructif, qui n'a rien d'un échange avec moi, ou pire, qui laisse supposer que vous n'avez rien lu de l'article, je préfère que vous ne commentiez pas (sauf si vous m'aimez vraiment et que vous ne pouvez pas vous en empêcher).

Je ne me permets pas de supprimer des commentaires, ils ne sont pas soumis à modération: ils apparaissent aussitôt que vous les envoyez. Il m'est arrivé d'en supprimer une toute petite quantité en 4 ans sur plus de 2460 commentaires, c'est parce qu'ils étaient injurieux ("enfoirés de végétariens") ou parce qu'ils citaient des noms de personnes dans le but de leur nuire (laissez-moi en dehors de vos querelles). Vous avez le droit de me critiquer en restant courtois dans les commentaires, ça je ne censure pas, du moment qu'il y a un rapport, même petit, avec l'article. Vous avez même le droit de me dire que mes recettes sont dégueulasses, après tout chacun ses goûts, en plus je vais même vous présenter des excuses pour avoir gâché votre repas (parce que je suis une gentille moi alors que vous auriez pu le dire plus gentiment que vous n'aimiez pas).

J'ai remarqué que ces blogs atteints par ces commentaires creux sont surtout des blogs inscrits sur Hellocoton ou d'autres communautés dans ce genre.

Je préfère que mon blog reste peu visité toute sa vie et qu'il n'y ait que des commentaires comme ceux que vous laissez, parce que je me suis promis quand j'ai commencé de toujours y répondre (j'essaye de le faire aussi pour les mails que je reçois par le formulaire de contact mais ça peut prendre du temps parce que parfois vos messages sont plus longs).

Je comprends quand même qu'il n'y ait pas de réponse si le commentaire n'en attendait pas ou si le blog reçoit des dizaines de commentaires d'un coup.

Il n'y a rien de plus agaçant que de voir un commentaire pourtant constructif ou posant une question sans obtenir de réponse du blogueur. Enfin moi perso, si je laisse un commentaire c'est pour avoir un échange avec le blogueur.

Mais je ne me vexe pas non plus, je comprends que tout le monde ne fasse pas comme moi. Je peux prendre le temps de répondre à tout le monde parce que je suis une no-life :D.

 

En fait je crois que je suis une asociale même sur internet.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 17:30

Chang est un taré qui est prêt à tout pour se faire accepter dans le groupe (série Community)

Les gens me déçoivent tout le temps. Est-ce qu'il m'arrive de décevoir certaines personnes moi aussi? Sans doute, puisque nul n'est parfait.

J'ai l'impression que je passe ma vie à être un putain de bouche-trou.

C'est que je dois aimer ça.

Depuis que j'ai passé mon bilan psychométrique qui m'a fait prendre conscience d'énormément de choses chez moi, je m'exerce à m'aimer enfin et j'essaye de ne plus m'encombrer de personnes dites toxiques.

J'ai envie de crier tous les jours à tout le monde "HEHO J'EXISTE".

J'aime bien le crédo "il vaut mieux être seul que mal accompagné" mais j'ai toujours eu terriblement de mal à m'y coller. J'ai laissé des tas de personnes que j'aimais (amis ou petits copains) me nuire, me faire souffrir et c'est comme si je les autorisais à le faire puisque je tends toujours naïvement l'autre joue.

Mon côté bon samaritain me perd à chaque fois (ou mon côté "trop bonne trop conne", appelez-le comme vous voulez). Il parait que les victimes des personnes toxiques ont toujours ce profil altruiste, tourné vers l'Autre. Elles manquent aussi cruellement de confiance en elles. Sinon ça ne prendrait pas aussi bien!

A chaque fois que j'ai découvert qu'un homme me trompait - ça m'est arrivé 3 fois, avec 3 hommes différents - je pleurais, je faisais des grosses colères mais au final, c'est toujours moi qui rampais, qui suppliais ces hommes de ne pas me laisser et je faisais tout pour qu'ils reviennent vers moi pour leur donner l'opportunité de me faire souffrir davantage, parce que, allons, c'est toujours comme ça que ça se passe quand on "pardonne" une infidélité, on ne fait que repousser l'échéance. Ils se comportaient comme des gros nuls et moi je leur trouvais toujours des excuses (il a eu une enfance difficile, sa mère est une castratrice, il a glissé sur l'autre fille).

J'étais pitoyable.

Il faut croire que j'attire les gens qui ont besoin d'un bouche-trou vu que je ne sais jamais dire non. Parce que j'ai 34 ans bientôt et j'ai vraiment eu très peu d'amis dans ma vie qui apprécient vraiment de passer du temps avec moi, pour ma compagnie à moi, sans rien me demander en retour, sans m'utiliser pour obtenir quelque chose (faire les devoirs à leur place quand j'étais à l'école, maintenant faire les courses pour eux en même temps que je fais les miennes; passer du temps avec moi pour remplacer une copine absente et m'oublier une fois que la copine est revenue, etc). Je ne sais pas dire non et certains en abusent.

Je laisse les Autres me traiter comme ça et je passe l'éponge, parce que je suis faible, j'ai terriblement peur de ne plus avoir aucun ami. J'envie tellement ceux qui ont les mêmes amis depuis l'école!

Je me dénigre: je me dis que je dois être une sacrée connasse pour que personne ne m'aime ou ne me supporte assez pour être un véritable ami sincère. Je dois être chiante à mourir bien malgré moi, qui fais pourtant tout pour qu'on m'aime, jusqu'à être serviable à outrance.

Pourquoi est-ce que je donne autant de pouvoir aux Autres sur ce que je dois penser de moi-même? Je pense que je dois croire que si les Autres m'aiment, c'est que je suis quelqu'un de bien. Si personne ne m'aime, si je n'ai pas plein d'amis, alors je dois être une sale pourriture qui ne mérite que de mourir seule.

On ne s'aime pas suffisamment par soi-même. On a besoin de l'amour de l'Autre, l'amour de l'Autre nous valorise. On cherche à répondre aux besoins de tout le monde, dans le but d'être aimé et reconnu, comme on le faisait enfant avec nos parents.

On se met en retrait et on fait tout pour que l'Autre nous aime, parce qu'on pense que l'Autre ne peut nous aimer que si on fait ce qu'il faut pour lui plaire.

On donne, on donne, on donne, parce qu'on est comme ça... Et on attend. Mais on peut attendre longtemps parce qu'il ne viendra rien la plupart du temps.

La peur de l'abandon et l'absence d'amour propre dans notre relation aux Autres sont des gros signes de dépendance affective.

Dernièrement, j'ai dit, avec sagesse, à quelqu'un "si tu as de trop hautes attentes, tu seras forcément déçue, si tu n'attends rien tu peux être agréablement surprise". Oui, je m'octroie le droit de donner des conseils que je ne suis pas parce que j'ai toujours de trop hautes attentes.

J'attends toujours de mes amis qu'ils soient prêts à faire pour moi tout ce que je suis prête à faire pour eux (et je suis une dingue) alors imaginez le nombre de fois où j'ai pu être déçue dans ma vie (parce que tout le monde n'est pas dingue comme moi)!

La solution serait de blacklister ces personnes de notre vie mais ce n'est pas toujours possible à faire, surtout quand on tient à elles, et souvent c'est le cas. J'ai plutôt choisi l'option d'être vraiment moi, c'est-à-dire de ne plus me laisser dicter ma conduite sur le fait que mes réactions plaisent ou non aux Autres, je m'autorise à dire non maintenant. J'essaye de ne plus faire attention à ce que les Autres vont penser de moi (mais ça c'est dur).

Si j'ai un truc à dire, je le dis et je ne m'efface plus par peur de faire des vagues. Si ces "amis" ne m'acceptent pas telle que je suis, alors je préfère être seule que mal accompagnée. Si ces amis m'aiment vraiment, alors je n'ai pas besoin de leur plaire.

Je me sens finalement assez fière des "progrès" que j'ai fait dans ma quête de moi-même.

Après toutes ces années à être quelqu'un d'autre pour plaire aux Autres à tout prix, sans succès, je me sens plus que jamais enfin moi-même, la Moi qui ne veut plus se prendre la tête avec des amis en carton, la Moi qui souhaite qu'on l'aime pour ce qu'elle est et non plus pour ce qu'elle peut apporter.

Je sens bien que je ne souffre absolument pas de dépendance affective dans mon couple donc je parle surtout des amis. J'ai justement appris à ne plus laisser mon bonheur entre les mains d'un homme, je ne suis plus une fusionnelle qui m'efface dans l'ombre de mon amoureux, parce que j'ai décidé il y a longtemps que plus jamais un homme ne pourrait m'utiliser comme une carpette pour s'essuyer les bottes.

Je suis moi et on doit m'aimer comme je suis.

Vous aussi vous ne savez pas dire non?

Vous aussi, on vous utilise comme bouche-trou?

Vous aussi, vous laissez les autres vous traiter comme une crotte et vous en redemandez?

Vous aussi vous sentez que vous avez besoin des autres pour vous valoriser (alors que vous êtes quelqu'un de "bien" qui ne devrait normalement pas avoir besoin de ça)?

Avez-vous trouvé une solution pour vous "blinder" un peu et moins souffrir?

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