Tout d'abord, bonne année 2012 à tous!
Veuillez me pardonner pour le manque de mises à jour sur le blog ces derniers temps. J'essaye de préparer mon départ en congé maternité au boulot et ça me prend pas mal de temps. Mais j'ai des recettes à poster prochainement.
Excusez-moi aussi, chers amis de la blogosphère, je n'ai pas pris le temps de me rendre sur vos blogs non plus, j'en suis navrée, je suis sûre que j'ai dû rater pas mal de choses... Promis, je me rattrape très bientôt.
Voilà une photo toute fraîche, prise aujourd'hui de mon ventre. Je serai bientôt à 20 semaines d'aménorrhée (20SA = 20 semaines sans règles), je suis donc dans mon 5è mois de grossesse.
Une échographie faite à 17SA a pu nous montrer que le bébé se porte bien et qu'il s'agit d'un garçon. Mon aîné et nous-mêmes sommes ravis! Nous aurions accueilli avec joie une petite fille bien sûr, mais nous avions une préférence pour un second petit mec.
C'est ma dernière grossesse puisque nous ne voulions que 2 enfants. J'essaye de savourer chaque instant mais c'est vrai qu'avec la peur de refaire une fausse couche, je ne me suis pas autant investie que dans les grossesses précédentes, j'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose. Ce n'est qu'au 4è mois que j'ai arrêté de stresser, en fait depuis que je sens le bébé bouger, heureusement c'est arrivé tôt, à 16SA.
Bref, maintenant que je n'ai plus peur (ou en tout cas, beaucoup moins fortement), je parle à ce bébé, je me caresse le ventre, je l'aime déjà. Il a déjà un prénom qui l'attend (mais je ne l'écrirais pas sur le blog nanananère).
J'ai mal réagi à la péridurale pour mon premier accouchement: je ne sentais plus du tout le bas de mon corps (c'est con parce qu'il faut sentir les contractions pour pousser correctement), je tremblais de froid en plein mois d'août, je me sentais mal, je suis passée à 2 doigts de la césarienne d'urgence, ma tension est tombée d'un coup et le rythme cardiaque de Fiston jouait aux montagnes russes, ma chance c'est que cette satané péridurale a fini par s'estomper. J'ai refusé qu'on me réinjecte et j'ai fini d'accoucher sans. J'avais accepté la péri alors que j'étais dilatée à 6 (ça va jusqu'à 10). Je maîtrisais très bien la douleur pourtant l'équipe médicale m'avait vivement recommandé de la prendre maintenant, parce qu'après une dilatation à 8 ce ne sera pas la peine de demander et vu la vitesse à laquelle je dilatais... C'est vrai que je dilatais vite, c'était encourageant. Mais j'ai flippé avec leur insistance et dès l'instant où on m'a posé la péri, le travail s'est comme bloqué. J'ai mis un temps fou à arriver à 8, jusqu'à ce que cette péri s'arrête. Ensuite, paf, tout a repris super vite, comme avant la péri. Je suis vite arrivée à 10, j'ai fini d'accoucher sans péri. Ca fait mal, c'est la plus grosse douleur qui m'ait été donné de supporter, mais ce n'est pas insurmontable.
Bref, pour le prochain accouchement, je me passerai de la péri (et donc de mon passage cauchemardesque au bloc). Donc je suis à la recherche d'une préparation à un accouchement sans péri, si vous connaissez une sage-femme qui soit ouverte là-dessus et qui soit à proximité de la clinique Sarrus à Toulouse (ou en centre-ville), merci de me le faire savoir, je suis preneuse.
Laissez tomber les méthodes non prises en charge par la sécu, je ne roule pas sur l'or, donc la sophro à 60€ la séance c'est niet. La sécu prend 8 séances chez une sage-femme en charge, je ne pense pas avoir besoin des 8 séances vu que ce qui m'intéresse c'est uniquement l'accouchement en lui-même (je sais déjà ce qu'il faut sur l'allaitement et les suites de couche).
Je tiens à préciser que je n'ai absolument rien contre les femmes qui ont recours à la péri, je suis même super contente pour elles qu'elles aient pu en avoir une savamment dosée, qu'elles ont réussi à mettre au monde leur bébé sans douleur, qu'elles, elles ont bien vécu la péri etc etc.
Je tiens aussi à préciser que j'ai allaité mon fils et que je compte allaiter le suivant mais que je n'ai absolument rien contre les mamans qui choisissent de donner le biberon. Chacune est libre de faire le choix qui lui semblera le mieux pour elle et le bébé. Je précise parce que souvent quand je parle avec les copines qui viennent d'accoucher, j'ai l'impression qu'elles n'osent pas me dire qu'elles n'ont pas choisi d'allaiter, comme si j'allais me permettre de leur faire la morale. Non non les filles, je ne suis pas comme ça. Je n'aime pas qu'on me juge, alors je ne le fais pas aux autres. N'ayez pas honte.
Hier en zappant à la télé (ouaip, Megaupload est mort), j'ai cru voir un reportage qui parlait de la dictature de l'allaitement, comme quoi 2 mamans sur 3 allaitent et mettent la pression aux autres. Je suis étonnée par les chiffres avancés par M6, j'ai toujours l'impression d'être une des rares extra-terrestres à avoir allaité. Tiens, j'en profite aussi pour préciser qu'on peut tout à fait allaiter dans un lieu public sans faire de l'exhibitionnisme. J'ai réussi un tas de fois et je mets au défi les gens d'avoir pu voir mon sein. Il suffit d'avoir les vêtements adaptés + un petit châle.
Bref, je ne vois pas l'intérêt de cette guéguerre "allaitantes/biberonnantes". On s'en fout quoi, faites comme bon vous semble et ne vous préoccupez donc pas de ce que font les voisines.
Enfin, je me prépare doucement à l'arrivée de mon nouvel enfant, j'ai hâte et en même temps, je voudrais que le temps ne passe pas trop vite... J'en suis déjà à la moitié de ma grossesse...
Au passage, j'aimerais remercier les gentils lecteurs que vous êtes, qui avez pris le temps de m'adresser un petit mot pour demander de mes nouvelles, je vous kiffe.
Bisous les amis, à très bientôt!