Ca y est. Vous l'aurez compris avec le titre et avec cette grosse image.
Depuis le mois de février, date de ma fausse couche, j'attends cette nouvelle grossesse. La voilà enfin et pourtant je ressens des émotions déconcertantes.
Tout se mélange dans ma tête. C'est le bordel.
Octobre 2011. C'était le mois de la DPA, le mois pendant lequel je devais accoucher si ma grossesse ne s'était pas arrêtée en février. Et octobre devient maintenant le premier mois de cette nouvelle grossesse.
Je ne voulais pas commencer une nouvelle grossesse ce mois-ci. Je voulais pouvoir dissocier facilement ces 2 grossesses. Ca va être plus compliqué :/. Je suis en colère d'être enceinte en octobre. En colère contre qui, j'en sais rien.
Je suis contente malgré tout, mais j'ai pleuré très fort quand le test a viré positif en quelques secondes.
J'ai la trouille de ne pas être à la hauteur. A la hauteur de quoi, j'en sais rien.
Je ne me sens pas enceinte. Pourtant il m'arrive d'avoir de légères nausées, j'ai les seins gonflés, le ventre qui tire, j'ai tout le temps envie de dormir et je vais faire pipi toutes les heures. Tout me pousse à me rappeler que je suis enceinte mais je ne me sens pas enceinte. Ou alors je refuse de m'investir comme précédemment?
Je n'ai annoncé la nouvelle qu'à très peu de personnes pour l'instant. Par exemple, je ne l'ai pas encore dit à mon père. J'ai parlé à mon père du fait que je suis une surdouée mais je n'ai pas encore annoncé ma grossesse. Par contre j'ai parlé de ma grossesse à ma mère mais je ne lui ai pas dit que les résultats du bilan psychométrique que j'ai passé en juillet affirment que je suis une surdouée. J'ai une relation bizarre avec mes parents.
J'ai encore rien dit au boulot. Et je ne compte rien leur dire avant que ça ne se voit. Je n'ai pas spécialement envie d'entendre que je ne devrais pas l'annoncer tout de suite parce que la dernière fois, on a bien vu comment ça s'est fini...
Depuis que je tiens ce journal de l'après fausse couche, j'ai reçu beaucoup de gentils messages de soutien de votre part et je tiens à vous remercier toutes et tous, amis lecteurs. Même sans laisser de message, vous m'avez beaucoup aidée, vous n'avez sûrement aucune idée à quel point. J'ai utilisé ce blog pour tout déverser et vous avez pris le temps de porter de l'intérêt à ma souffrance. Si j'ai tenu aussi bien le coup, c'est en grande partie grâce à vous.
Merci encore pour tout ce que vous m'avez apporté.
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